L’éducation de qualité est le 4ème objectif de développement durable avec 10 cibles couvrant différents aspects de l’éducation. Dans cette story, nous nous concentrons sur sa cible 4.5 Égalité des genres et inclusion. Selon la Banque mondiale, « dans les pays à faible revenu, moins de deux tiers des filles terminent l’école primaire, et seulement une sur trois termine le premier cycle de l’enseignement secondaire ». Si les causes peuvent être diverses, une conséquence est universelle : les chances de développement productif et de rémunération économique satisfactoire dans la vie adulte sont considérablement réduites. Une garantie d’accès et d’achèvement de l’enseignement secondaire présente de nombreux avantages pour le développement socioprofessionnel de ces filles.
L’une des principales raisons de cette situation est le coût de l’éducation pour les familles. Selon la Banque mondiale, « 15 millions de filles en âge de fréquenter l’école primaire n’entreront jamais dans une salle de classe et plus de la moitié d’entre elles vivent en Afrique subsaharienne ». Cette région est la plus exclue en matière d’éducation.
Il est aussi important de noter les dommages causés par COVID-19. Selon l’UNESCO, l’UNICEF, la Banque mondiale et l’OCDE, environ un pays sur trois où les écoles sont / ont été fermées, ne met pas encore en œuvre des programmes de rattrapage post-COVID-19.
L’éducation de base et secondaire sont fondamentales pour briser le cycle de la pauvreté. Alors pourquoi ne pas soutenir les familles afin que, tout en améliorant leurs entreprises, elles ne soient pas obligées d’envoyer de leurs filles sur le marché du travail afin de contribuer à la subsistance de la famille ?
Avec un niveau d’éducation plus élevé, ces filles, une fois adultes, parviendraient à avoir une vie plus saine, une plus grande capacité économique et à atteindre la capacité d’étendre ces effets à leur environnement.
Photo: © Michael Pollak
