Il existe de nombreux groupes dont l’accès aux services financiers reste limité. Le LMDF se concentre sur les femmes, les jeunes et les personnes vivant en zone rurale. La différence entre les femmes et les hommes qui détiennent des comptes dans les institutions financières des pays dans lesquels LMDF investit est évidente. Dans presque tous les cas, la proportion d’hommes possédant un compte est sensiblement plus élevée. On estime que, dans l’ensemble des pays en développement, seulement 50 % des femmes ont des comptes bancaires.
On constate la même chose lorsqu’il s’agit d’emprunter de l’argent : il existe une disparité considérable entre le nombre d’hommes et de femmes qui empruntent des fonds. Cela a un impact particulier sur les petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes.
Pourtant, les avantages de l’accès des femmes aux services financiers se sont avérés prodigieux, raison pour laquelle le Fonds accorde une attention particulière à ce que les prêts accordés par les IMF atteignent le maximum de femmes possible. Tout au long de son histoire, les femmes ont constitué une grande majorité de tous les clients servis. Le Fonds a toujours accordé plus de 70 % de ses financements aux femmes.
La répartition des micro-entrepreneurs féminins varie assez largement dans les pays du portefeuille. Bien qu’il y ait peu de corrélation entre la proportion de femmes micro-entrepreneurs aidées et l’égalité des sexes dans chaque pays, une tendance se dégage. Dans les pays classés en bas de l’échelle en termes d’égalité des sexes, une plus petite proportion de femmes est aidée.