Comment êtes-vous arrivé à la finance inclusive ?
En tant que directeur général de la Bourse de Luxembourg (LuxSE), j’ai été impliqué dès l’année 2000 dans différentes opérations financières concernant des instruments de finance inclusive, notamment avec l’application de cotation de fonds d’investissement en microfinance. En 2006, la Bourse de Luxembourg a été membre fondateur de LuxFLAG où j’ai siégé au conseil d’administration jusqu’en 2012. Lorsque j’ai quitté LuxSE, j’ai rejoint ADA (Appui au Développement Autonome) et InFiNe en tant que membre du conseil d’administration et j’ai été élu président du conseil d’administration d’InFiNe. Maintenant, je suis également membre du conseil d’administration d’Investing for Development SICAV (IforD).
Quelles sont vos responsabilités chez LMDF ?
Les membres du conseil d’administration représentent diverses perspectives et, de manière collégiale, nous devons accomplir des tâches de surveillance et de planification stratégique.
J’ai moi-même été proposé comme membre du conseil d’administration par ADA, une partie prenante importante pour IforD. A ce titre, je ne peux être qualifié d’administrateur indépendant.
Ceci dit, malgré mon rôle de représentant ADA, j’essaie autant que possible d’apporter mes expériences professionnelles passées et présentes concernant notamment le domaine des exigences réglementaires et de la conformité (exigences de prospectus, AML/KYC, finance durable).
Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre poste de membre du conseil d’administration ?
C’est toujours excitant de faire partie d’une entreprise plus spécifique comme l’IforD. « Investir pour le développement » tel qu’il est poursuivi par le conseil d’administration. Il s’agit d’un domaine où peu de professionnels sont actifs, ce qui le rend d’autant plus intéressant mais aussi plus difficile. Les approches très innovantes adoptées par IforD et ses deux sous-fonds actuels me donnent une vision approfondie de la manière dont la finance inclusive peut être réalisée dans des environnements géographiques parfois très difficiles.
Bien sûr, mon mandat au sein du conseil me permet également de rester actif dans un domaine que je connais bien de par mon expérience passée et où je peux encore entretenir mon réseau d’affaires professionnel.
Qu’en est-il du futur?
Eh bien, je ne peux pas rester indéfiniment au sein du conseil d’administration, mais je me tiens prêt à servir encore quelques années si cela peut être dans le meilleur intérêt du Fonds, de ses parties prenantes et de son personnel.